Rio jour 1: Premières impressions

En atterrissant à Rio ce matin, deux sentiments très forts se mélangent dans mon esprit.

Le premier est que j'ai le coeur serré de ne pas être avec mon compagnon dans ce petit coin de paradis. Le deuxième est que je suis captivée par le magnifique lever de soleil que j'aperçois par le hublot de l'avion alors que nous venons d'atterrir.

Le ciel est splendide: un mélange chatoyant de rose et d'orange comme si tout le ciel s'embrasait.

Mon coeur se sert encore plus, je viens d'atterrir à Rio de Janeiro, mon rêve depuis presque 5 ans et pourtant je ne réalise pas encore....

Pour arriver jusqu'à mon Airbnb, mon conducteur Uber n'est autre qu'un charmant vieux monsieur qui essaye de communiquer avec moi avec le peu de Portugais que je connais.

Soudain, j'entends à la radio "Sorriso Aberto" et automatiquement je commence à la chanter car c'est une de mes chansons préférées. Le vieux monsieur me lance un gigantesque sourire et me demande "Você dança Samba?" Quelques secondes après avoir parlé de Samba, il me montre le Cristo Redentor. Ca y est je suis vraiment à Rio.

En arrivant à mon Airbnb, je rencontre ma coloc australienne qui est super sympa. A peine mon sac déposé je lui demande: "When do we go to the beach?" Oui, la mer et moi c'est une grande histoire d'amour.

Ipanema est encore plus belle que ce que j'avais imaginé. Une grande étendue de sable fin et une eau mi-turquoise mi-bleue à envoûter n'importe qui. Et puis que dire de cette montage dans le fond...

Ok je suis sous le charme....

Hummm... bon pas sûre que la mer m'aime autant que je l'aime.

Première vague, une vague énorme et mal anticipée de ma part, je me retrouve à faire des roulés-boulés dans l'eau qui me projette dans le fond en me demandant quand je vais pouvoir remonter à la surface.

Je finis par remonter mais une seconde vague éclate juste au-dessus moi et ça dure ainsi pendant quelques vagues. Si bien que je commence à manquer de souffler et à vraiment paniquer.

Ok, bon, les vagues brésiliennes je vais peut-être les admirer de loin!

Pour me remettre d'aplomb, rien de tel qu'une Agua de Coco.

Et quelques Pao de Queijao (petits pains au fromage traditionnels du Brésil) plus tard, il est déjà temps de m'apprêter pour aller au shooting photo.

Première étape: le maquillage! Et ce n'est pas n'importe qui puisque la make-up artist, Fabiane Leiroza, est une grande parmi les grandes.

Chaque année elle réalise le maquillage de la Rainha de Mangueira : Evelyn Bastos.

Pour moi qui ait l'habitude de me maquiller moi-même pour mes shows, je me sens comme une princesse et je profite à fond du moment.

Le résultat est surprenant: le maquillage est beaucoup plus chargé que ce dont j'ai l'habitude en Europe. Bien que j'ai déjà été maquillée plein de fois pour des shootings photos par des professionnelles, ici le maquillage est bien différent et a ses propres codes.

Je vous laisse juger par vous-même.

Puis on dépose ma coiffe sur une chaise et là je redeviens une enfant de 5 ans dans un magasin de bonbons. C'est à peine si je ne fais pas des bons dans l'appartement.

Ah non, je ne peux pas: quelqu'un vient de passer 15 minutes à m'habiller. Mieux vaut ne pas sauter partout et ruiner son travail!

Ensuite, départ pour la plage de Ipanema avec un très bon photographe de New-York : Justin Scott.

Trois minutes après notre arrivée sur la plage, les locaux sont supers curieux et on leur propose naturellement de prendre une photo avec eux.

Quoi de plus typique?

Une danseuse de Samba entourée de Cariocas (habitants nés à Rio).

Les gens m'arrêtent pour me demander des photos en anglais, espagnol, russe,... en pensant que je suis moi aussi une Carioca.

Ok, maintenant j'ai l'impression d'être une Rainha et je me sens comme un poisson dans son élément (je suis poisson by the way ahah).

Après un shooting sous 40 degrés, inutile de dire que je fonds littéralement et qu'il est temps pour moi de prendre ma deuxième douche de la journée avant d'aller rejoindre mes copines pour une Caïpirinha aux Maracuja sur la plage. What else?