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Rio jour 11: Everyone leaves Rio a little bit more Carioca

Cet article-ci sera légèrement différent.

Moins de photos (beaucoup moins) et plus de réflexions.

En effet, j’ai quitté mon Airbnb à 13h. Je n’ai donc pas fais grand chose de nouveau si ce n’est profiter une dernière fois de la plage, d’une noix de coco fraîche, d’un lunch à notre restaurant au Kilo préféré et de ma merveilleuse colocataire (Thank sweetie for all this trip, I know you read me <3).

Le conducteur du Uber qui me conduit à l’aéroport est à nouveau un charmant vieux monsieur.

Après 11 jours passés ici, je commence à me débrouiller en portugais et on arrive à discuter.

Quand je lui explique que j’ai paradé avec Imperio da Tijuca, un sourire indescriptible illumine son visage.

Il me parle des écoles avec lesquelles il a défilé quand il était jeune Mangueira et Portela, de sa femme et son fils.

Il me demande si en Belgique on danse la Samba "Sim Belgica tem Samba No Pé ».

En revenant de ce voyage j’en suis effectivement convaincue, la Samba continuera à envahir de plus en plus la Belgique dans les années qui viennent et je compte bien y veiller personnellement.

Ce que je voudrais donc dans cet article, c’est vous partager à tête (plus ou moins) reposée ce que j’ai pensé de ce voyage dont j’ai rêvé depuis des années.

Honnêtement, ce voyage a non seulement comblé mes espérances mais les a même surpassées.

Dés que j’ai posé le pied à Rio, je me suis sentie sous le charme de la ville, le Cristo Redentor m’accueillant à bras ouverts sur le chemin vers mon Airbnb.

Mon but était de goûter à la culture Carioca et je me suis retrouvée complètement plongée dedans.

Bien plus que je ne l’aurais imaginé.

La première chose que je voudrais vous partager est que je repars de Rio avec un respect encore bien plus grand pour la Samba et la culture brésilienne de manière générale.

La majorité des personnes qui travaillent dans les écoles pour produire le plus grand show du monde vivent généralement dans des conditions difficiles.

Je veux dire, vraiment difficiles.

Or, qu’il pleuve ou qu’il fasse plein soleil (au sens propre comme au figuré), ils ont toujours un sourire gigantesque et le désir de partager leur amour de la Samba et du carnaval.

J’arrive ainsi à ma deuxième réflexion. Nous avons eu un débat ici car certaines étrangères étaient davantage intéressées par le fait de porter un bikini à plumes sexy que par le fait de partager la culture brésilienne. Et bien sûr, sans se rendre compte du privilège énorme d’être accueillies par les Cariocas dans ce qu’ils ont de plus précieux: le carnaval. Si vous avez entendu, vu ou lu les interviews que j’ai données avant de partir, vous savez à quel point cela me tient à coeur: non la Samba ne se réduit pas à un bikini sexy! Damn it!

Je sais à quel point la Samba a acquis cette image superficielle au niveau international et ne peux que le déplorer.

Ceci dit, il n’appartient qu’à nous, professeurs internationaux, de lutter contre cette image et rendre ses lettres de noblesse à cette magnifique danse.

Si bien sûr il y a eu des personnes dont l’attitude et la mentalité m'exaspèrent, il y a heureusement de nombreuses autres danseuses qui partagent la même idée que moi. Je le sais, j’en parle avec elles, je le vois sur les réseaux sociaux et dans ce qu’elles font comme travail.

Ouf, j’ai toujours foi en notre communauté internationale!

Ma troisième réflexion rejoint les deux précédentes. Je me sens honorée mais aussi très humble, d’avoir eu la chance de parader dans le Sambadromo aux côtés d’une des plus anciennes écoles de Rio « Imperio da Tijuca ». C’est une expérience incroyable que je chérirai toute ma vie, merci à l’école de m’avoir accueillie.

Comme je l’ai mentionné dans un autre article, tous les Cariocas ne sont pas ravis que les écoles accueillent des étrangères mais je ne retiens que les sourires et les acclamations des gens qui ont aimé me voir danser et chanter à tout rompre l’enredo de l'école.

Il en va ainsi de tout dans la vie, certains sont pour le partage, d’autres non.

Je ne retiendrai que le meilleur.

En parlant du meilleur, j’ai été fascinée par les cours de Samba que j’ai pu suivre (pas moins de 13 heures quand même). L’énergie des danseurs était incroyable.

J’ai eu des profs aussi bien hommes que femmes et j’ai pu apprendre davantage la différence entre le style masculin et féminin. D’ailleurs, ils arrivent tous à danser sans problème les deux styles en arborant l’attitude qui va avec, ce que je trouve vraiment impressionnant.

Je me sens inspirée par tout ce que j’ai pu voir, apprendre, pratiquer, améliorer et je souhaite plus que tout continuer à transmettre cet art à mes élèves mais aussi à me perfectionner. Car ces cours ont renforcé mon idée que l’apprentissage est sans fin tant cette danse est riche et diversifiée.

J’espère que vous êtes toujours là et que vous ne vous êtes pas endormis? :-D

Je vais m’arrêter là dans mes réflexions pour conclure avec ce qui était affiché à l’aéroport: « Everybody left Rio a little bit more Carioca ».

Et c’est vrai, cette ville a conquis mon coeur.

Je suis sûre que si c’est bien la première fois que je la rencontre, ce n’est en tout cas pas la dernière.

Alors que je franchis le contrôle de sécurité et que je me réjouis d'être très bientôt auprès de mes proches, les larmes me montent tout de même aux yeux.

C’est la fin d’une magnifique aventure et d’un rêve devenu réalité.

Alors que je termine ce blog, je souhaite vous permettre de me poser toutes les questions qui vous viennent en tête sur mon voyage, mon expérience etc.

Envoyez-moi par message Facebook, Instagram ou email vos questions avant le dimanche 10 mars et j’y répondrai dans un dernier article d’ici quelques jours.

Merci du fond du coeur de m’avoir lue et d’avoir partagé cette aventure avec moi,

Beijos <3

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